« 1 jeune, 1 solution »… pas vraiment !
Depuis déjà quelque temps, le Gouvernement enchaîne les discours infantilisants sur la jeunesse alors que nous sommes les premier·e·s touché·e·s par la crise économique qui arrive.
Lors du discours du Président de la République du 14 Octobre, nous avons compris une chose : le Gouvernement méprise la jeunesse. Après le Service National Universel et l’accusation des jeunes d’être la principale cause de propagation de la Covid-19, il refuse une nouvelle fois de reconnaître socialement les jeunes de moins de 25 ans en les excluant à nouveau du RSA !
Nous prenons une nouvelle fois acte du refus du Gouvernement de prendre des mesures pour aider les nouveaux jeunes actif·ve·s se trouvant dans une situation de précarité extrême.
Depuis Septembre, environ 800 000 jeunes sont arrivé·e·s dans la vie active suite à la fin de leur parcours scolaire. Pour ces 800 000 jeunes ayant pour la plupart moins de 25 ans, aucune aide financière leur permettant de vivre et d’effectuer une recherche d’emploi sereine n’existe.
Nous, organisations de jeunesse, demandons à nouveau l’ouverture du RSA pour les jeunes actif·ve·s de moins de 25 ans. Ce minima social est un droit, il doit donc être de fait accessible à tout·e citoyen·ne ayant atteint la majorité. C’est pourquoi nous proposerons prochainement un projet de loi au Sénat pour modifier l’accès au RSA et l’ouvrir à l’ensemble des jeunes sans formations et sans emplois dès leur majorité.
Pour répondre à la précarité, le Gouvernement met en avant leur plan « 1 jeune, 1 solution » mais ce titre aussi beau soit-il n’est composé que de mots et non d’actes ! La garantie jeune mise en avant par le gouvernement n’est pas adaptée aux jeunes ayant fini leur cursus scolaire. Derrière les mots se trouvent des centaines de milliers de jeunes sur le carreau, sans aucune solution. Dans ce plan, aucune solution n’est proposée pour les jeunes ayant fini leurs études et qui ne trouveront pas d’emploi. La situation de précarité de ces jeunes n’est pas nouvelle mais elle est accentuée à la suite de la crise sanitaire que nous connaissons.
Pour éviter de nouvelles situations d’extrême précarité, nous demandons au Gouvernement d’ouvrir le RSA à tout·e jeune actif·ve·s dès 18 ans.
Signataires:
Mouvement Jeunes Communistes de France
Allons enfants
UNEF
Les Jeunes Socialistes
Les Jeunes Génération.s
Les Jeunes Ecologistes
U.N.L