21 septembre : pour la paix, l’heure est à la mobilisation !
Le monde tel que nous le connaissons se transforme en poudrière, au détriment des jeunes générations et pour le plus grand bonheur des profiteurs de guerre et des marchands d’armes.
En Europe, loin d’apporter une quelconque réponse diplomatique au conflit en Ukraine, nos dirigeants s’engouffrent dans la folie guerrière et le surarmement, répondant aux injonctions de l’OTAN. Partout, les budgets militaires explosent, tandis que les investissements utiles, dans l’école et l’éducation, sont soumis à un terrible carcan budgétaire, que l’inflation rogne les salaires et alimente les surprofits.
Par-delà nos frontières, la Palestine est le théâtre d’un engrenage de la violence sans limites, ni proportions. Alors que l’on assiste au pire massacre de notre siècle, les pays occidentaux, dont la France, détournent le regard et continuent d’aider le gouvernement d’extrême-droite israélien par la vente d’armes et le soutien indirect à la colonisation illégale.
Les logiques sont les mêmes au Sahara Occidental, au Congo, au Yémen, au Soudan, au Niger… où les intérêts économiques priment au mépris de la dignité humaine et du droit international, dans un silence assourdissant.
Partout, les dirigeants occidentaux, à la solde d’un capital qui œuvre main dans la main avec les forces fascistes et réactionnaires, nous entraînent dans le cycle de la haine et de la violence.
Soyons clairs : il n’y a pas de solution militaire aux conflits, sauf à consentir à l’engrenage d’une guerre généralisée et possiblement nucléaire. Seule la voie diplomatique et la véritable construction d’une culture de paix permettront d’y mettre un terme. Pour cela, la France doit s’émanciper de la houlette des États-Unis et de l’OTAN pour avancer vers la construction de nouvelles coopérations basées sur la paix et la solidarité internationale.
Ce 21 septembre, pour la Journée de la paix, mobilisons-nous largement au côté du Collectif national des marches pour la paix, partout en France, pour porter cette autre voix allant dans l’intérêt premier des peuples : celle de la fraternité, de la paix et de la solidarité.