3 novembre 11h44, l’égalité salariale attendra
Selon un calcul fait par l’association Les Glorieuses, en utilisant les statistiques fournies par Eurostat, à salaire égal, les femmes pourraient s’arrêter de travailler aujourd’hui à 11H44 pour percevoir leur rémunération annuelle actuelle.
Cet écart de 15,8%, tous secteurs confondus, compare les salaires moyens horaires et ne prend pas en compte les différentes conditions de travail qui s’imposent de manières inégales entre les genres. Ainsi les femmes sont nettement plus confrontées aux temps partiels subis que les hommes, ce qui grèvent d’autant leurs rémunérations.
Elles subissent également davantage la précarité de l’emploi.
Le Mouvement des Jeunes Communistes de France réaffirme son engagement féministe et la nécessité de mener le combat pour les droits des femmes sur tous les fronts.
Nous dénonçons également des politiques insuffisantes en matière de droits des femmes.
Nous réaffirmons la nécessité de doter le gouvernement français d’un ministère de plein droit dédié à la question. Le symbole d’un tel ministère ne sera toutefois pas suffisant et doit s’accompagner d’un engagement budgétaire suffisant, à rebour donc de la décision gouvernementale de baisser ces budgets.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France constate également que l’égalité femme-homme devant les employeurs ne peut se faire sur la seule bonne volonté de ces derniers. Nous réaffirmons le caractère dangereux des ordonnances sur le code du travail sur ce sujet comme sur bien d’autres.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France affirme qu’il ne peut exister d’égalité dans l’exploitation salariale débridée que nous promet le gouvernement par sa réforme du code du travail.