5 décembre : mettons fin au chômage des jeunes !
En cette fin d’année 2020, la situation pour la jeunesse est catastrophique. Le nombre de jeunes en recherche d’emploi ne cesse de croître. Le plan de relance du Premier ministre, n’est pas à la hauteur et pour cause, il prévoit de précariser davantage les parcours des jeunes en ne proposant que des contrats précaires (CDD, services civiques…).
La faiblesse du plan du gouvernement a atteint son paroxysme lorsqu’Elisabeth Borne, ministre du travail, a demandé aux entreprises de ne pas licencier tout en refusant de mettre en place des mesures contraignantes pour stopper les licenciements massifs.
Pour les jeunes au chômage ce sera la double peine, puisqu’au 1er janvier 2021 doit s’appliquer le deuxième volet de la réforme de l’assurance chômage. Cette réforme durcit les conditions d’accès aux allocations chômage et organise une dégressivité punitive pour les chômeurs qui peineraient à retrouver un emploi.
Alors que les jeunes travailleuses et travailleurs, avec ou sans emploi, ne sont pas responsables de la crise, le Gouvernement fait le choix d’assurer la rentabilité du capital par des aides financières sans contrepartie. Face à la précarisation des parcours, nous revendiquons une sécurisation de l’emploi et de la formation. Les jeunes doivent pouvoir se construire sereinement sans crainte de perdre leur emploi. De plus, si nous voulons sortir par le haut de cette crise, le gouvernement doit d’urgence investir dans la jeunesse.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France demande que l’argent investi soutienne l’emploi, notamment celui des jeunes, et les salaires. Nous revendiquons que plus un seul jeune ne soit au chômage en 2021.
Le MJCF appelle à la mobilisation ce samedi 5 décembre et revendique :
- L’abrogation de la réforme de l’assurance chômage
- La suppression des contrats précaires, en faisant du CDI et de la titularisation la norme unique d’embauche afin de garantir une stabilité qui permette de se projeter dans l’avenir ;
- La création d’une sécurité emploi-formation permettant de répondre aux besoins sociaux par la formation aux métiers adaptés tout en garantissant un emploi à chacune et à chacun ;
- La réduction du temps de travail à 32 heures afin de travailler moins mais de travailler toutes et tous ;
L’ouverture du RSA aux moins de 25 ans comme filet de sécurité pour éviter qu’un trop grand nombre de jeunes ne tombent dans l’extrême précarité. les situations de précarité les plus immédiates.