8 mars : en finir avec toutes les exploitations !
Le 7 mars, nous étions des millions dans la rue pour protester contre la réforme des retraites.
Le 8 mars, la mobilisation ne faiblira pas. La journée de lutte pour les droits des femmes doit marquer la poursuite féministe des mobilisations et de la grève.
Les travailleuses seront particulièrement impactées par la réforme. Massivement touchées par les carrières hachées, les emplois précaires (60% des CDD sont occupés par des femmes), les temps partiels subis (80% des temps partiels sont occupés par des femmes) et les bas salaires (toujours 20% d’écarts de salaires entre femmes et hommes), leur retraite est en moyenne 40% plus faible que celle des hommes.
Au travail, cette exploitation particulièrement forte des travailleuses s’additionne aux violences sexistes et sexuelles trop faiblement combattues. 80% des femmes disent être confrontées au sexisme au travail et 32% vivent de situations de harcèlement. Le patronat comme l’État doivent prendre leurs responsabilités.
Au foyer, les femmes assument la double peine en prenant largement en charge le travail domestique. Cet état de fait leur impose une position subalterne dans la sphère de la production, comme dans la vie démocratique.
À la grève des travailleuses doit s’associer une mobilisation lycéenne et étudiante pour revendiquer la fin de toutes les exploitations subies par les femmes.
Le MJCF appelle la jeunesse à prendre part massivement aux mobilisations organisées pour la journée du 8 mars tout en amplifiant la mobilisation pour le retrait de la réforme des retraites.