Baccalauréat 2023 : de l’impréparation et du stress pour les élèves
Du 20 au 22 mars se tiendront dans les lycées les épreuves de spécialités du baccalauréat.
Depuis leur mise en place et particulièrement depuis l’annonce de leur date, les organisations syndicales et de jeunesse n’ont eu de cesse de réclamer leur annulation ou à minima leur passation en juin à la fin de l’année scolaire. Nous affirmons qu’une année scolaire doit avoir lieu jusqu’à la fin et que la pédagogie et le programme ne peuvent pas être sacrifiés sous prétexte de la machine à tri Parcoursup.
Ces épreuves entraînent une rupture d’égalité entre les élèves et entre les établissements. Sans aucune concertation, et au dernier moment, une journée de révision a été organisée face à la colère des élèves. Cette annonce vient ajouter du stress au stress déjà très important, les équipes devant bricoler du jour au lendemain et les élèves étant dans l’attente.
Pap Ndiaye avait 6 mois pour organiser correctement ces épreuves : il ne l’a pas fait ! Cela prouve l’irresponsabilité de vouloir les organiser si tôt dans l’année.
Le ministre vient désormais expliquer que le stress des élèves est causé par le climat social. D’une part les élèves n’ont pas attendu les mobilisations pour subir un « climat anxiogène ». C’est le contrôle continu et Parcoursup qui imposent une pression sans relâche. D’autre part, le climat social est uniquement dû à ce gouvernement qui refuse d’écouter le peuple qui défile par millions et qui se met en grève. Ce chantage ne prendra pas. Les élèves sont d’ailleurs eux aussi mobilisés contre la réforme des retraites.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France revendique un baccalauréat national, en contrôle terminal et assurant l’égalité de toutes et tous.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France revendique le bac comme seule condition d’entrée à l’université.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France témoigne de son soutien aux personnels de l’éducation nationale mobilisés.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France appelle les jeunes à poursuivre leur mobilisation contre la réforme des retraites.