Crise de l’énergie : cette année, c’est la fois de trop !
Cet hiver, les Françaises et les Français subiront les effets de la gestion calamiteuse du secteur énergétique, qui dure depuis trop longtemps. Alors que le montant des factures d’électricité a augmenté de 60 % depuis 15 ans, c’est une hausse supplémentaire de 70 % que pourraient subir les ménages d’ici 2023.
Face à l’échec de ses choix passés, le Gouvernement n’a que des mesures court-termistes à proposer : des chèques, des boucliers tarifaires, des centrales à charbon, et la sobriété. Qu’en est-il des décisions courageuses et réalistes qui doivent être prises ? L’urgence aujourd’hui est au renforcement de notre production électrique, appuyée sur le nucléaire et les énergies renouvelables, et à la sortie des traités européens imposant une concurrence dévastatrice pour nos services publics.
EDF est maltraitée depuis trop longtemps. Manque de personnel, démantèlement des infrastructures, concurrence à marche forcée… La destruction organisée de l’entreprise publique n’a mené qu’à une plus grande précarité des Français, qui se tournent vers des fournisseurs privés dont les seuls intérêts résident dans la recherche de profit.
De l’autre côté, le pouvoir d’achat n’a fait que diminuer. Les menaces de pénuries se multiplient. Alors que l’augmentation du coût de la vie a transformé le quotidien de beaucoup en un enfer, l’hiver qui arrive menace d’être catastrophique. Quels dilemmes va-t-on encore devoir trancher : passer l’hiver dans la faim ou dans le froid ? Chauffer les hôpitaux ou les écoles ? Ou bien faire le choix de la sobriété en s’éclairant à la bougie et en portant un col roulé supplémentaire ?
À l’inverse des solutions méprisantes et infantilisantes des macronistes, le MJCF porte un projet structurel courageux et ambitieux, pour améliorer le quotidien de tous. Pour que cette année soit la dernière en son genre, nous revendiquons :
- La nationalisation intégrale d’EDF et d’Engie, ainsi que la sortie totale du système concurrentiel sur le marché de l’énergie.
- La décarbonation de la production énergétique via le nucléaire et le renouvelable, l’embauche massive et publique de personnel dans le secteur énergétique, et un investissement dans la recherche publique pour répondre tant au problème de la gestion des déchets radioactifs, qu’à celui de l’optimisation des rendements des énergies renouvelables.
- L’augmentation du pouvoir d’achat, à commencer par une revalorisation du SMIC à 2000 € brut, une hausse des pensions, des bourses, et des minimas sociaux.