Education, SNCF, Santé : le 22 mars dans la rue pour les services publics !
Le Président de la République Emmanuel Macron et son Premier ministre Edouard Philippe ne sont au pouvoir que depuis moins d’un an. Au cours de ces quelques mois, ils auront achevé la casse du droit du travail entamée par la majorité précédente. Ils ont diminué les APL et brutalement mis fin à plusieurs dizaines de milliers de contrats aidés.
L’exécutif aura dans le même temps diminué l’impôt de solidarité sur la fortune, ainsi que la fiscalité sur le capital. Il n’aura pas oublié de s’attaquer à la sécurité sociale en affaiblissant son financement par la suppression des cotisations. Les largesses fiscales pour les riches s’accompagnent du maintien des politiques d’austérité pour les autres.
Dans tous les services publics, on constate à vu d’oeil les ravages des refus d’investissements et du manque de personnel. Dans les hôpitaux, la situation est souvent indigne. Dans l’éducation, le gouvernement a poussé la logique encore plus loin. Le Plan étudiants met fin à l’ambition universelle de l’enseignement supérieur public. La réforme du Bac va mettre les lycées en concurrence. L’annonce de la fin du statut de cheminot à la SNCF s’inscrit dans la même logique de soumettre les droits les plus élémentaires aux logiques du marché.
La réforme de l’apprentissage et les éléments déjà annoncés de celle concernant l’enseignement professionnel s’inscrivent également dans cette logique. La logique du marché partout, la logique de la plus grande place pour le capital, l’exploitation et les profits.
Le 22 mars, une large intersyndicale de la fonction publique appelle à la mobilisation pour les traitements, mais aussi pour un réinvestissement dans les services publics. Ces services sont à la fois essentiels à la grande majorité de la population, notamment aux plus précaires, dont beaucoup de jeunes, mais représentent aussi des limites à l’expansion du marché. Cette mobilisation sera également celle des cheminots, dont les trains garantissent une certaine mobilité aux jeunes, et dont le statut permet à des milliers de jeunes chaque année de se former et exercer un emploi. Par cette mobilisation, les cheminots visent à défendre un combat partagé par l’ensemble des forces de transformations, celui de garantir un véritable service public ferroviaire pour répondre aux besoins de la population.
Le Mouvement des jeunes communistes de France appelle à participer massivement aux mobilisations du 22 mars prochain, pour les services publics, pour le droit à se déplacer et pour le droit à se former.
A Pantin le 10 mars,
Pour le Mouvement jeunes communistes de France,
Le conseil national