Israël plus à droite que jamais – La France doit prioriser la paix !
Benjamin Nétanyahou, ancien premier ministre d’Israël signe son grand retour sur la scène politique après deux ans d’absence et une affaire de corruption en toile de fond. Il a été officiellement mandaté en début de semaine pour former le nouveau gouvernement israélien.
L’instabilité politique du pays et la fragilité de la coalition au pouvoir avaient provoqué de nouvelles élections législatives, dont le Likoud, parti ultraconservateur de Nétanyahou est sorti vainqueur.
Si le Hadash formé par le parti communiste israélien et composé de mouvement arabes en Israël se maintient au parlement Israélien avec 4 sièges, force est de constater que la force d’opposition à l’appartheid demeure extrêmement minoritaire.
Israël n’a jamais autant été aussi marquée à droite que maintenant. Les suprémacistes juifs (extrême droite religieuse) ont fait une percée historique au Parlement en devenant la troisième force politique du pays. Ils briguent désormais des postes clés au sein du Gouvernement israélien.
Ce nouveau visage d’Israël représente un danger tant pour les Palestiniens que pour les Arabes d’Israël. Avec une telle coalition au pouvoir, c’est une intensification de l’apartheid et de la colonisation qui est à prévoir.
Le MJCF condamne les félicitations d’Emmanuel Macron adressées à Benjamin Nétanyahou au lendemain des élections législatives en Israël. Le MJCF condamne le silence de la France et d’une partie de la communauté internationale au sujet de la poursuite de la colonisation en Cisjordanie. Ce silence et l’impunité dont profite Israël participent à renforcer les appuis d’extrême droite en Israël.
Le MJCF demande à la France de revoir ses relations avec l’Etat Israélien et d’agir enfin pour la solution à deux Etats en :
- Se positionnant au sein de l’ONU et de l’Union Européenne pour la mise en place de sanctions économiques et diplomatiques envers Israël pour non respect du droit international.
- Reconnaissant officiellement l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Le MJCF demande à la diplomatie française de rendre des comptes au sujet des tractations effectuées auprès d’Israël pour la libération de Salah Hamouri, sous détention administrative depuis le 6 mars dernier.