Le 24 mobilisé·e·s contre la réforme des retraites !

La mise en place d’un système de retraite par points voulu par Emmanuel Macron est une escroquerie. Sous la formule “un euro de droit égal un euro cotisé”, le gouvernement cache en réalité une diminution des pensions de retraite pour toutes et tous. 

Avec cette réforme,  le gouvernement veut en réalité plafonner l’enveloppe globale dédiée aux pensions de retraite dans le système de la Sécurité sociale, ce qui aurait  pour conséquence directe – avec le vieillissement de la population – de tirer les pensions vers le bas. La prise en compte de l’ensemble de la carrière, contre les 25 meilleures années actuellement, va ainsi permettre de fonder le calcul des pensions sur les salaires souvent très bas des débuts de carrières. Les premières victimes de ce nouveau mode de calcul seraient les femmes et les jeunes, davantage exposés aux bas salaires et contrats précaires. 

Le système de retraite français ne souffre que d’un seul mal : le poids du capital et la course effrénée aux profits. Le chômage, les bas salaires et la précarité privent chaque année le système de retraites de ressources nécessaires. Les décisions des gouvernements successifs d’exonérations de cotisations pour maintenir les marges d’actionnaires toujours plus gourmands ont fait le reste des difficultés. En plafonnant la capacité financière du futur système indépendamment des besoins, le gouvernement fait un nouveau cadeau aux capitalistes en ouvrant un nouveau marché aux fonds de pension, dont les assurances privées réserveront  une retraite décente aux seuls hauts revenus. 

Ces assurances privées, outre qu’elles seront ponctionnés par les capitalistes qui les mettront en place, sont également bien plus exposées aux aléas des crises financières capitalistes. Le système privé qui viendra compenser les lacunes du système par point sera donc tout à la fois moins sûr, plus cher et moins égalitaire.

Le Mouvement jeunes communiste de France appelle à faire barrage à cette réforme injuste. Nous appelons à rejoindre  massivement les cortèges syndicaux et les grèves du 24 septembre pour faire plier le gouvernement.