Le 7 mai : amplifions la mobilisation pour la paix !
La mobilisation des étudiantes et étudiants contre le génocide en cours à Gaza est un espoir pour la construction d’un large mouvement pour la paix. Sur leurs lieux d’études, les Jeunes communistes sont parties prenantes et moteurs de ces mobilisations.
L’histoire nous regarde. Malgré de grandes déclarations et des condamnations, la France n’a pas pris d’initiatives politiques d’ampleur pour imposer un cessez-le-feu à Gaza. Cette inaction rend la France complice du massacre de civils et d’une famine utilisée comme une arme de guerre.
Au-delà des initiatives diplomatiques, la France doit faire pression sur le gouvernement de Netanyahu en se battant pour la suppression de l’accord d’association entre l’Union européenne et la France. Elle doit aussi immédiatement cesser la coopération militaire et en finir avec l’ambiguïté entretenue sur la livraison d’armes à Israël.
La jeunesse a un rôle à jouer dans le combat pour la paix. Par notre mobilisation, nous pouvons mettre la pression sur notre gouvernement pour obtenir qu’il agisse enfin. La répression policière et administrative systématique des mobilisations dans les universités est inacceptable. Les lieux d’études sont aussi des lieux de débats et de pensée critique. Les ingérences politiques dans leur fonctionnement représentent une menace.
Notre victoire passera par une mobilisation massive. Pour les Jeunes communistes, cela passe par le fait d’aller convaincre chaque jeune, même très éloigné des mobilisations actuelles, de se mobiliser. Seule une mobilisation à vocation majoritaire, sur des mots d’ordres clairs et rassembleurs, pourra obtenir des victoires.
Le MJCF appelle à l’amplification de la mobilisation sur les lieux d’études en faisant du 7 mai une grande date de mobilisation pour la paix et pour le peuple palestinien afin d’obtenir :
- un cessez-le-feu immédiat et le retrait de l’armée israélienne de Gaza
- la fin de la colonisation en Cisjordanie
- la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et la libération des otages détenus par le Hamas
- la reconnaissance d’un État palestinien aux côtés de l’État israélien sur les frontières de 1967, conformément aux résolutions de l’ONU.