Le Mouvement jeunes communistes de France rend hommage à Gisèle Halimi disparue aujourd’hui.
C’est par amour de la justice que Gisèle Halimi devient avocate, c’est ce même amour de la justice qui la mènera aux combats politiques.
De la défense des militant.e.s indépendantistes du FLN en Algérie, contre les crimes de guerres au Vietnam, plus récemment la participation au tribunal Russel pour la Palestine, à la défense de Marwan Barghouti, c’est d’abord en militante de la paix, anticoloniale acharnée qu’elle s’illustre.
On se souvient surtout de son combat sans relâche pour les droits des femmes, et pour cause : il est historique. Nous lui devons la première loi sur la parité en politique, mais aussi la criminalisation du viol. Surtout nous lui devons le droit de choisir, du nom de l’association dont elle était présidente et qui permit d’ouvrir la voie à la légalisation de l’avortement.
Derrière son combat pour l’avortement, il y a aussi la lutte pour la justice sociale. Une fois l’IVG légalisée, elle se bat pour sa gratuité et celle des contraceptifs afin de permettre son réel accès à tou.te.s. Pour elle, les inégalités économiques doivent être combattues pour que nous soyons véritablement égaux.
L’avocate, la militante et la femme ont marqué l’histoire française comme internationale mais aussi plusieurs générations de militant.e.s. Son amour de la justice est aussi le nôtre. Nous ne nous “résignerons jamais”.
Le MJCF salue la mémoire de cette combattante infatigable pour les droits des femmes, la paix et l’émancipation de toutes et tous.