L’heure est aux réponses face à l’urgence sociale
Aujourd’hui encore, à l’appel des syndicats de salarié·e·s et de plusieurs organisations de jeunesse, des milliers de jeunes sont descendu·e·s dans la rue pour faire entendre leur colère face au gouvernement et à la politique au service des riches d’Emmanuel Macron.
A la suite d’une semaine de mobilisation intensive marquée par de nombreux blocages d’établissements, manifestations, rassemblements dans tout le pays, les lycéennes et lycéens ont pu croiser sur leur route lors de cette journée nationale d’action, syndicalistes et étudiantes et étudiants également mobilisé·e·s.
L’intervention du Président de la République lundi n’aura donc pas eu l’effet de calmer la mobilisation. La répression qui s’abat durement sur les lycéennes et lycéens non plus. Les jeunes de ce pays sont toujours déterminé·e·s à lutter pour leur avenir face à un pouvoir sourd qui ne répond que par la violence et le mépris.
Désormais, et à la veille de l’Acte V de la mobilisation des gilets jaunes qui aura lieu demain, Emmanuel Macron doit répondre aux urgences sociales autrement que par des petites annonces et de l’intimidation.
C’est possible et les moyens existent pour le faire !
Pour garantir le droit à l’éducation nous exigeons l’abrogation de la loi ORE et de la réforme du bac, ainsi que :
- L’accès pour toutes et tous aux formations publiques, sans autre condition que les diplômes requis.
- La gratuité des formations pour toutes et tous, y compris du matériel demandé, tout ce qui est nécessaire à l’apprentissage doit être fourni.
Pour permettre à chacune et chacun de construire son avenir comme bon lui semble, nous exigeons :
- Un service public de l’orientation doté de moyens à hauteur des besoins, afin d’accompagner chaque jeune dans son parcours et dans ses choix.
- Le droit au retour à la formation, car trop de jeunes sont contraints de sortir tôt du système scolaire sans pouvoir y revenir facilement s’ils le souhaitent. Nous revendiquons le droit à la formation tout au long de la vie.
Le MJCF appelle à amplifier la mobilisation, jusqu’à ce que le gouvernement réponde positivement aux revendications des lycéen·ne·s, étudiant·e·s et salarié·e·s. Face aux réponses policières et aux diversions, nous exigeons des réponses politiques !