Non à l’armée européenne

Pourquoi doit-on refuser ce projet guerrier ? On t’explique !

1

Comme l’OTAN, l’armée européenne serait une alliance politique et militaire que nous n’avons pas choisie.

Nous pensons que le peuple français doit redevenir maître de sa politique étrangère et de défense, car les questions internationales et militaires doivent se résoudre démocratiquement.

2

Aujourd’hui, le président de la République confisque ces questions en prenant des décisions personnelles, mais qui nous engagent tous !

Dans les faits, la politique étrangère de la France s’aligne systématiquement sur celle des États-Unis d’Amérique. Ce n’est pas un hasard : l’Union européenne est la base économique de l’alliance politique et militaire sous direction américaine.

3

L’armée européenne est la finalité de la construction européenne depuis les années 1950. Justement, le peuple français s’était mobilisé fortement en 1954 pour refuser de faire une alliance militaire qui contraint le destin de notre pays et menace la paix sur le continent.

Par la suite, les capitalistes n’ont pas cessé de revenir à la charge pour imposer le « fédéralisme européen », c’est-à-dire le transfert des instruments de la souveraineté aux institutions européennes. Les communistes s’y sont toujours opposés !

4

L’armée européenne participe à la division politique du continent et à un repli sur soi des pays capitalistes occidentaux.

La France ne doit pas confier son destin à un bloc militaire fermé, obnubilé par l’espace européen, et hostile à d’autres nations ! Notre défense nationale doit être tournée contre tous et contre personne en particulier, sans se reposer sur une alliance construite contre la Russie.

Au contraire, nous devons retrouver une défense nationale indépendante, au service des choix démocratiques du pays et non réservée à quelques experts, afin de s’émanciper des logiques guerrières et impérialistes.

5

Comment être solidaires d’autres pays si nous avons une défense nationale indépendante ?

Nous demandons la négociation d’un traité de sécurité collective et de paix de tous les pays du continent, y compris la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine.

La paix ne se construira pas en dressant des armées permanentes les unes contre les autres, mais en garantissant la sécurité à chaque peuple, notamment avec des accords sur la limitation et la baisse des armements.