Palestine : Pas de retour à la “normale” mais un engagement pour la paix !
10 jours après l’attaque de la mosquée d’Al-aqsa le bilan est lourd. En cause, la reprise en nombre des bombardements sur Gaza. L’escalade guerrière a fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, des familles sans domicile et des dégâts matériels colossaux. À ces victimes, s’ajoute la stratégie délibérée de l’État Israélien de viser les locaux de la presse afin de réduire les moyens d’informer et d’alerter. Au sein même d’Israël, des violences ont éclaté contre des réfugiés palestiniens et les manifestations appelant à la fin de la colonisation ont été violemment réprimées. Le gouvernement n’hésitant pas à mettre en place l’état d’urgence et à évoquer la mise en place de la détention administrative jusque-là appliquée uniquement pour les citoyens palestiniens.
Durant ces dix derniers jours, la Palestine s’est de nouveau retrouvée au centre de l’actualité. En Palestine, en Israël et partout dans le monde ont émergé des initiatives de solidarité face à cette nouvelle flambée de violences et pour la liberté de la Palestine. Une partie des responsables politiques internationaux feignent eux de découvrir une situation qu’ils et elles laissent pourrir depuis des années en laissant le champ libre à l’extrême droite israélienne ou pire en la soutenant.
Le président français a appelé son homologue palestinien, Mahmoud Abbas et israélien, Benjamin Netanyahu ces derniers jours apprend-t-on par voix de presse. Emmanuel Macron s’est publiquement contenté de communiquer que “la spirale de la violence doit cesser au Moyen-Orient”, en appelant au calme et à la paix. Le ministre de l’Intérieur lui a été bien plus médiatique en faisant interdire des manifestations de solidarité à Paris.
Ces appels “au calme”, “à la désescalade” ne suffisent pas. La situation catastrophique dans laquelle se trouve la Palestine est loin d’être nouvelle. Les bombardements et attaques contre le peuple palestinien mis en exergue récemment ne sont que les conséquences de la politique colonisatrice et raciste d’Israël. La situation se dégrade et d’années en années, par conséquent un appel au “statu-quo” ou à un “retour à la normale” n’est pas satisfaisant. La seule voix de paix est celle de la justice et de la solidarité internationale envers les peuples en lutte contre leur oppression. C’est ce chemin que doit prendre la France pour s’honorer et pour agir concrètement pour la paix.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France appelle le gouvernement français à des actions concrètes pour soutenir la Palestine en :
Reconnaissant officiellement l’Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale tel que le prévoit le droit internationalAppelant à la libération des prisonniers et prisonnières politiques palestiniens et palestiniennes, notamment Marwan Barghouti.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France appelle à amplifier les mobilisations et les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien partout en France.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France appelle à signer la pétition de l’association France Palestine .