Résultats des élections législatives, les luttes sont devant nous !
Avec plus de 57%, le résultat de ce second tour des élections est avant tout marqué par une abstention sans précédent pour un tel scrutin. Avec largement plus d’un électeur sur deux qui ne s’est pas déplacé c’est un désaveu pour les institutions de la Ve république.
Le résultat d’hier est sans appel. Il n’est pas possible de transformer cette défaite historique de la gauche en une victoire. Cependant il faut se féliciter, dans un contexte difficile pour le camp progressiste, d’un nombre de députés de gauche nettement plus important qu’initialement espéré.
Les députés soutenus par le PCF sont plus nombreux qu’en 2012. Nous savons, par l’expérience du précédent quinquennat, à quel point c’est une bonne nouvelle de les compter au Palais Bourbon et dans leurs circonscriptions pour être le relais des luttes et force de propositions. De même, l’élection de députés issus des rangs de la France insoumise va dans ce sens.
Sans nier la victoire écrasante du camp du président, on constate, qu’elle est toutefois moins importante que prévue. Cette première inflexion de la “dynamique Macron” doit être saluée. Car au vue des multiples annonces de mesures anti-populaires du gouvernement, toute avancée contre le camp présidentiel est bonne à prendre.
De plus 8 députés d’extrême droite font leur entrée dans l’hémicycle. Nous ne pouvons que profondément regretter ce résultat, car même incapable de former un groupe, leur outrance justifiera celle des autres et ne manquera pas d’être utilisée par le camp présidentiel.
Le président dispose aujourd’hui d’une très large majorité qu’il ne manquera pas de mettre à profit pour ses politiques anti-sociales.
Cette assemblée ne bénéficie que d’une très faible légitimité, du fait de l’abstention historique qu’il faudra garder à l’esprit tout au long du quinquennat à venir.
Les jeunes communistes, s’engagent dans l’opposition à ce gouvernement, à cette majorité et à ses mesures anti-sociales. A défaut d’une opposition dans l’Assemblée d’une Ve république de moins en moins légitime, nous appelons à une opposition dans la mobilisation.
Dans la rue, dans les lycées, les facs, les quartiers, les entreprises, nous ne lâcheront rien.