Salah Hamouri, 3 mois d’injustice
Aujourd’hui nous célébrons tristement la conclusion du 3e mois d’enfermement de Salah Hamouri.
L’avocat franco-palestinien est détenu depuis le 23 août dernier, par les autorités israéliennes, sous le régime de la détention administrative. A la cruauté de l’action de l’occupant israélien, se rajoute le cruel silence des autorités françaises qui se sont contenter d’espérer sa libération.
Salah Hamouri a déjà passé sept longues années dans les geôles israéliennes, forcé d’avoir dû plaider coupable face à une justice qui n’offre aucune garantie aux palestiniens. Depuis sa libération, Israël n’a pas cessé de le persécuter. Les entraves à ses études de droits se sont succédés, avant que sa femme enceinte, soit interdite de territoire et donc ne puisse pas le rejoindre.
Avant son arrestation, il était engagé dans une ONG pour venir en aide aux prisonniers politiques palestiniens. C’est cette engagement pour la justice, pour la liberté du peuple palestinien qu’il paie aujourd’hui.
Hier, il a un nouveau été présenté à la parodie de justice qu’Israël utilise contre les palestiniens. L’audience n’aura fait avancer ni sa libération, ni l’état de droit en Israël, mais elle aura permis d’obtenir un photo de lui souriant. Si Salah garde le sourire alors nous le gardons aussi.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France appelle une nouvelle fois à une action forte du gouvernement français et de la présidence de la république pour la libération immédiate de Salah Hamouri.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France réaffirme son engagement pour une paix juste et durable en Palestine. Nous revendiquons à ce titre la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous appelons également à la reconnaissance par la France de l’état palestinien, comme l’ont voté le Sénat et l’Assemblée Nationale.