Solidarité avec les grévistes et les communistes israéliens 

Dimanche et lundi à l’appel du syndicat Histadrout, des centaines de milliers d’Israéliens se sont mobilisé par la grève et la manifestation pour l’obtention d’un cessez-le-feu et la libération des otages détenus à Gaza. 

Les travailleurs israéliens ont fait la démonstration aux yeux du monde que la nation israélienne est traversée par le conflit de classe et qu’elle n’est pas réductible à son gouvernement. Par la grève et la manifestation, les israéliens ont définitivement démontré l’inanité d’une lecture ethnique ou religieuse du conflit. 

En mettant en accusation le gouvernement Netanyahou, les travailleurs israéliens ont démontré que la population israélienne n’a rien à gagner dans le massacre systématique des gazaouis. La perpétuation d’une guerre sans perspective de paix signifie une augmentation des brimades quotidiennes que subissent les israéliens arabes et la suspension de droits sociaux et politiques pour tous. 

Le gouvernement ne s’y trompe pas. La grève est une arme terrible contre la guerre, tant le front est dépendant de la bonne marche de l’économie à l’arrière. Aussi une répression sévère et rapide s’est-elle abattue sur le mouvement, notamment avec la décision du tribunal du travail de Tel Aviv qui a déclaré la guerre illégale, sur sollicitation du ministres des Finances d’extrême droite Bezalel Smotrich. 

Celui qui avait déclaré «Il n’y a pas de Palestiniens car il n’y a pas de peuple palestinien» montre ainsi que les colonialistes à l’extérieur sont aussi les pires ennemis de leur classe ouvrière nationale. 

Face à la montée du mouvement d’opposition à la guerre et au gouvernement, le Parti Communistes Israëlien a fait l’objet d’une répression intensifiée. Les locaux du parti à Haïfa ont été fermés par la police la semaine dernière. 

Le Mouvement Jeunes Communistes de France apporte tout son soutien aux grévistes et aux communistes israéliens dans leur mobilisation pour la paix ! 

Il continue à revendiquer que la France agisse pour un cessez-le-feu et reconnaisse l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967.