Développer une éducation féministe

Chaque année, les jeunes, de l’école primaire au lycée, devraient recevoir 3 séances d’éducation à la vie affective et sexuelle. Pourtant, beaucoup d’établissements ne parviennent pas à mettre en place ces séances. Des millions de jeunes ne reçoivent donc aucune formation ou une formation parcellaire à la vie affective et sexuelle.

Ces temps d’échanges sont nécessaires pour que tous les jeunes puissent s’épanouir. 1 femme sur 2 entre 25 et 49 ans déclare avoir vécu au moins une situation de non-consentement. Contre 23 % des hommes qui reconnaissent avoir été l’auteur d’au moins une situation de non-consentement. Le décalage mis en avant par le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité montre la faiblesse de notre éducation à la vie affective et sexuelle.

Afin d’aborder progressivement tous les aspects de la vie affective et sexuelle, les séances doivent aborder la lutte contre les représentations sexistes et prévenir les violences sexistes et sexuelles. De plus, elles ne doivent pas se limiter et parler de la diversité des sexualités.

Enfin, elles devront intégrer pleinement la notion de plaisir féminin. Afin de contrer les tabous, les idées reçues et la méconnaissance de l’anatomie féminine. Ainsi de permettre la pratique d’une sexualité épanouie et consentie par les partenaires.