Pour une santé de proximité et du quotidien
Manque de moyens, dernière des préoccupations, désertification médicale, absence de services publics… Pour différentes raisons, la prise en charge de sa santé n’est pas une priorité pour beaucoup de jeunes. Pour le MJCF, la santé doit devenir un réflexe du quotidien !
Nous revendiquons un rendez-vous annuel, obligatoire et gratuit à la médecine du travail, scolaire, ou universitaire, selon la situation de chacun. Ce rendez-vous doit être l’occasion d’un bilan de santé global, rendant la personne actrice de son parcours de soin. L’implantation des médecins doit être pensée pour permettre à chaque jeune d’avoir accès facilement à un médecin généraliste, comme aux spécialistes. Les hôpitaux publics doivent avoir les moyens d’accueillir et de soigner correctement, tout comme les centres de santé doivent être développés massivement.
Pour répondre à notre ambition d’un meilleur maillage sanitaire du territoire, nous revendiquons la suppression des quotas officiels ou officieux à l’entrée des formations aux métiers de la santé. L’accès à la santé psychologique doit être facilité pour les jeunes par des campagnes de prévention.
Les services du CROUS sont sous-dotés. Mal en point dans les grands pôles universitaires, parfois absents dans les antennes universitaires en dehors des grandes villes, le CROUS n’a pas les moyens de fonctionner correctement. Le service santé des CROUS doit garantir à chaque étudiante et étudiant un accès effectif à la santé mentale, sexuelle, l’accompagnement contre les addictions et l’accompagnement nutritionnel.
Le MJCF revendique une sexualité libre, respectueuse, consentie et protégée. La prévention aux infections sexuellement transmissibles et l’éducation à la vie sexuelle et affective en direction des jeunes sont prioritaires. Nous revendiquons plusieurs séances par an tout au long de la scolarité. L’accès à la contraception et aux protections périodiques doit être libre, gratuit et consenti à tout âge.
La santé n’est pas une marchandise. Pour qu’elle soit un droit pour toutes et tous, pour construire une santé de proximité et du quotidien, il faut la déconnecter des logiques de rentabilité capitaliste.