Un an de guerre en Ukraine : nous voulons la paix et le désarmement nucléaire ! 

Un an de guerre a détruit la vie de centaines de milliers de personnes depuis l’agression russe le 24 février 2022. La paix ne semble être l’horizon de personne, ni de la Russie, ni de l’Ukraine, ni des puissances occidentales, qui soufflent le chaud et le froid sur ce conflit.   

Vladimir Poutine est le responsable de ce conflit et il est loin de vouloir déposer les armes. Son discours belliqueux prononcé devant le peuple russe mardi le montre, en promettant « une victoire » sur l’Ukraine et une intensification de la guerre. 

Pire, alors que depuis le début de conflit il agite la menace de l’arme atomique, un cap a été passé ces derniers jours avec sa décision de suspendre sa participation à l’accord New Start, traité visant à limiter la course à l’arsenal nucléaire avec les États-Unis. 

Le retrait de la Russie de cet accord supprime de fait un canal de communication avec les États-Unis, de transparence et de confiance sur le sujet de l’arme nucléaire.

Dans le même temps, les puissances occidentales, enfermées dans leurs stratégies d’envoi d’armes de plus en plus lourdes à l’Ukraine en gage de leur solidarité, ajoutent de la guerre à la guerre. Le premier anniversaire de la guerre en Ukraine aurait dû inviter à la raison de la part des puissances occidentales. À l’inverse, nous assistons à une surenchère guerrière et à une course à l’armement. Quelle sera alors la prochaine étape ? L’envoi de militaires sur le sol ukrainien pour combattre la Russie ? 

Raisonner en termes de victoire militaire d’un pays sur un autre éloigne la perspective de la paix. Au contraire, la résolution qui vient d’être votée par l’Assemblée générale de l’ONU souligne la nécessité d’une « paix globale, juste et durable ». 

Entre la course à l’armement des puissances occidentales et l’irresponsabilité de Poutine vis-à-vis de la poursuite du conflit et de sa menace nucléaire, le monde risque un conflit généralisé aux conséquences irréversibles pour l’avenir de la planète. 

Un an après les débuts de la guerre en Ukraine, le MJCF appelle plus que jamais à la paix, à la fin de la militarisation des relations diplomatiques et au désarmement nucléaire au profit de la coopération entre les peuples. 

Les jeunes ne veulent ni de cette guerre ni de la course à l’armement conventionnel, mais aussi nucléaire qui menacent gravement la sécurité collective. 

Le MJCF demande à la France d’agir en faveur de la paix et qu’elle ne soit pas alignée sur les positions belliqueuses de l’OTAN et des États-Unis. La France doit sortir de l’économie de guerre dans laquelle elle est entrée. 

Le MJCF exige de la France qu’elle cesse de participer à la course aux armements en commençant par ne pas envoyer d’armes lourdes à l’Ukraine. 

Nous voulons que la France agisse en lien avec les pays européens et l’ONU pour obtenir un cessez-le-feu, engager des pourparlers pour la paix, et mettre l’Ukraine et tous les pays européens, y compris la Russie autour de la table des discussions. 

Pour une paix juste et durable, le retrait de l’armée russe et le respect de la souveraineté de l’Ukraine sont un incontournable et un préalable. Les discussions sur les conditions d’une sécurité collective devront aussi porter sur les garanties d’un non-élargissement de l’OTAN.

Nous demandons à la France de cesser toute modernisation de son arsenal nucléaire, de ratifier le Traité pour l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) et d’en faire la promotion.  

Nous appelons chaque jeune qui souhaite s’engager en faveur de la paix à rejoindre le Mouvement Jeunes Communistes de France et à participer aux rassemblements pour la paix les 24 et 25 février.