Violences sexuelles et sexistes au MJCF
Nous souhaitons en premier lieu réaffirmer notre soutien aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Nous souhaitons aussi réaffirmer que nous croyons celles et ceux qui ont déjà pris la parole et que nous sommes disponibles pour soutenir celles et ceux qui souhaiteraient le faire.
Nous n’ignorons pas que ces violences sont présentes dans toutes les sphères de nos vies, et que les risques sont partout : au travail, sur nos lieux d’enseignement, dans nos groupes d’amis, la famille, le couple, le militantisme n’y échappant pas.
Des actions ont déjà été engagées notamment à travers la mise à l’écart systématique des agresseurs, dont l’un des cas cités dans des articles de presse, dans l’autre cas cité l’agresseur n’était pas adhérent. Tel que l’avaient décidé les animatrices et animateurs du mouvement dans une résolution lors de l’ANA 2017.
Nous allons poursuivre notre lutte contre les violences sexistes et sexuelles, nous avons voté lors de notre congrès la mise en place d’une commission issue du conseil national traitant ces questions. Celle-ci sera mise en place dans les délais les plus brefs. Ces membres seront formées à l’accueil des victimes, chargées de les orienter vers des structures adaptées de soutien psychologique, juridique et matériel ainsi que vers la justice si la victime le souhaite, en garantissant strictement l’anonymat de celle-ci. Notre mouvement réuni en congrès s’est aussi doté d’un article permettant la perte de la qualité d’adhérent en cas “d’atteinte aux valeurs d’intégrité et de dignité humaine”, ce que les violences sexistes et sexuelles sont.
Il ne s’agit pas seulement de constater mais d’anticiper, ainsi nous devons travailler à ce que les formations déjà suivies par de nombreu.se.x jeunes communistes contre les violences sexistes et sexuelles et plus largement féministes soient multipliées.
Si nous n’avons pas réagi aux articles de presses dès leurs parutions, c’est bien parce que ces violences sont trop graves pour y donner une réponse dans la précipitation et afin de prendre le temps de trouver les meilleures dispositions relatives à la commission contre les violences sexistes et sexuelles, afin que celle ci soit la plus efficace possible.
Nous poursuivons notre combat pour une justice qui prenne réellement en compte ces violences. Ainsi que pour que les associations, menant un travail qui devrait revenir à l’État, obtiennent le plus rapidement des moyens conséquents pour accompagner au mieux les victimes. Mais aussi pour la mise en place effective de cours d’éducation à la vie affective et sexuelle lors du cursus scolaire. Ce combat doit être celui de toutes et tous les jeunes et plus encore celui de toute la société.
Notre mouvement a vu de nombreux changements ces dernières années : parité du conseil national, forte féminisation des cadres, développement des formations et des initiatives féministes toujours plus conséquent, etc. Nous poursuivons cette lancée et engageons chaque jeune communiste à le faire. Notre organisation doit être un lieu où chacun.e s’émancipe, trouve un cadre sain et propice à l’épanouissement.